Dans son élément

Etienne arrive dans la salle d'entraînement de tir. Il avait besoin de se passer les nerfs sur quelque chose après s'être rendu compte que ses anciens supérieurs continuent de le poursuivre. A peine a-t-il posé un pied dans la pièce qu'il dégaine ses pistolets et vide les chargeurs de ses armes sur deux cibles différentes, les réduisant en poussière. Etienne est désormais décidé. Tout Figernien qui se trouvera en travers de son chemin, mourra inexorablement.

Les souvenirs les plus obscurs d'Etienne, enfouis dans les méandres de sa mémoire, ressurgissent au fur et à mesure que ce dernier se défoule sur les cibles de la salle de tir. Les coups de feu répétés résonnent à travers tout le Nirvana, dans un vacarme infernal. Tout lui revient. Ses crimes, les massacres qu'il a perpétré, les vengeances qu'il a cherché à assouvir, la froideur avec laquelle il tuait tout le monde sur son passage...Etienne se remet à sombrer dans le passé qu'il cherche à oublier...

( HJ : Bon, je sais plus à Quel Topic j'en suis avec toi, Donc, je Viens Like a Star @ heaven

)

Dita finit par entendre ces coups résonner dans tout le vaisseau. Elle pousse un cri de soulagement : elle a enfin retrouvé Etienne après cette attaque surprise.
Elle court dans tout le Nirvana à la recherche de ces bruits. Ceux-ci finissent par la guider à la salle de tir.
Là, elle retrouve son 2ième extra-terrestre, mais, elle ne préfère rien lui dire pour l'instant, il semble occupé ...

Fixant les cibles, sans prêter attention à la jeune fille qui venait d'arriver, Orak pense. Ces missions sur lesquelles il était envoyé. La première où il dut tuer un haut représentant militaire de l'ennemi, puis celles où on l'a mis en équipe avec son compagnon Ezoq, celle où il est mort, ces combats sur les fronts, ce jour où il lui fut confié la direction d'un groupe de soldats dans une petite ville. Au lieu de tenir ses responsabilités, il a lâchement fui après qu'il ait tué une femme. Toutes les émotions les plus violentes qu'il a eues dans le passé remontent dans son esprit et semblent tourner en boucle, tel une musique qui ne veut pas s'arrêter. Il veut sortir de cet enfer qui le ronge et le détruit petit à petit, mais que faire? Quelle solution? Que doit-il remettre en cause en lui et essayer de changer pour ne plus être cette âme noire et solitaire qu'il est devenu? Il ne sait pas...Il ne trouve pas...Et Etienne tire une nouvelle balle...

Ayant pour habitude de s'entrainer dans la salle de tir, Barnette se prépara pour y'aller, en s'approchant de celle-ci elle entendit à sa grande surprise des bruits de tir ce qui fait accélérer ses pas, quand soudain Paiway surgit devant elle.

Barnette:-Mais qu'est ce que tu fais? Dit-elle sous l'effet de la peur qu'elle lui causé, après avoir poussé un cris de frayeur.

La petite fille sort son carnet et stylo et fait une croix sur devant un titre appartenant à une liste qu'elle avait écrite avant.

Paiway:-Faire peur à quelqu'un c'est fait! Elle fait sortir son crapaud en peluche et changea voix. Je m’ennuyais tellement que j'ai décidé de faire une liste des choses que je devais faire comme te mettre une peur bleu.

Barnette:-Bon maintenant pousse toi je dois aller voir ce qui se passe dans la salle de tire

Paiway prend un air penseur et décide de la suivre. Quand elles arrivèrent elles aperçurent Dita attendant devant la salle.

Paiway: Qu'est ce que tu fais ici? Dit-elle toujours avec sa voix imitatrice et faisant bouger les lèvres de sa peluche.

Dita sursaute en les voyant arriver et en entendant la voix de Paiway :

- Chut !!!

Puis, elle regarde le jeune homme à nouveau :

- Je ne comprenais pas où il s'était réfugié, mais, apparemment,
il se défoule ici ...

Puis, elle regarde ses amies et tire la tête en demandant :

- Vous veniez aussi l'espionner, avouez !

Obsédé par sa rage, les tirs répétés qu'effectuaient le sombre tueur s'arrêtèrent à l'instant même où il entendit une voix féminine crier aux alentours. Intrigué, Etienne rangea ses armes et d'un pas discret, puis il s'approcha de l'endroit d'où provenait le hurlement, d'un pas feutré, lent, discret...Puis il vit la jeune fille qui la suivait depuis hier, en compagnie de deux autres personnes. Sans dire un mot, Orak regagna la salle de tir.

Ne s'attendant pas à l'apparition du jeune homme, Paiway et Barnette se figent tout en restant près de Dita, son regard n'annonçait rien qui vaille mais à l'encontre de tout il retourne à la salle.

Paiway: Ce type fait peur à voir... Hum....Fait sortir son carnet et style et écrit quelque chose. Oui ça marche.

Barnette: J'ai ma séance de tire moi, même si Jura n'est pas disponible j'y vais.

Paiway, en faisant bouger les lèvres de sa peluche s'adresse à Dita:

-Il n'ya que toi qui l'espionne en fin de compte !!

La petite fille s'en va pour continuer d'accomplir les objets de sa liste, quant à Barnette elle entre dans la salle, prend une arme précise rechargée et va dans un poste pour entamer l'entrainement. Les coups se suivent aucun mal aise, ils atteignaient la cible à chaque fois, elle était douée mais devant les tires du jeune hommes elle paraissait tel un enfant devant un grand, pendant quelques secondes elle s'arrêta pour admirer ses gestes souple, son visage qui paraissait tellement calme sans grimasse.

-*Magnifique ... !*

Craignant que ça puisse tourner mal, elle se remet à tirer se demandant comment et qu'est ce qui a pu conduire quelqu'un a manier ainsi une arme. Les coups résonnaient encore et encore à travers la salle.

Après s'être acharné pendant de longues minutes sur les cibles, la lassitude le gagne et les tirs s'arrêtèrent. Fixe, le pistolet tendu en direction de la cible, il semblait impassible. Discrètement, le jeune homme jetait de brefs regards aux alentours, et aperçut l'une des jeunes filles qu'il a vu tout à l'heure, elle avait posé son regard sur lui, avec une certaine admiration. Mais ceci ne semble pas du tout le toucher. Quel intérêt y a-t-il à admirer quelqu'un qui n'a passé sa vie qu'à tuer? Puis cette question lui gagna alors l'esprit. Avait-il perdu toute estime envers lui-même? Une discrète larme coula sur sa joue.
Au loin, Meia approchait elle aussi de la salle. En entrant, elle vit Dita cachée, en train d'observer tout ce qui se passe.

-Tu peux m'expliquer ce que tu fabriques Dita?

Quand soudain a la place des cible une image s' afficha dans la salle on pouvait voir un soldat vétu d' une armure noir

Ici Carmine Lieutenant du UNSS Phalanx nous demandons votre aide dans les plus bref délais notre vaisseau est attaqué par des forces hostile et le Nirvana est aussi menacé s' il vous plait aider nous prenez vos appareil et venez nous aider
Transmission terminée

Etant concentrée par ses tires et ses envies d'améliorer ses technique Barnette ne remarqua pas directement l'aura sombre du jeune homme surement parce qu'elle ne se doute pas une seconde de ce qu'il a due traverser, pour le moment elle est là a s'exercer comme a son habitude c'est tout ce qui lui importait bien qu'elle aurait préféré la compagnie de son amie Jura

Tout à coup, un écran apparait, elle reconnait le nouveau jeune homme que le Nirvana avait accueilli il ya peu, d'après ses dire même le Nirvana serait menacé, elle reposa son arme et se retourne pour regarder le jeune homme qui apparemment avait déposé son arme quelque minutes avant, cela dit une marque différant pouvait se lire dans son visage.

Barnette:-Qu'est ce que ça signifie?

Oui, cette question s'adressait à ce qui pouvait se passer dans l'espace et à la façon dont le visage d'Etienne avait changé...

Réfléchissant dans le vide, la longue méditation à laquelle l'obscur tueur s'adonnait prit rapidement fin, avec l'apparition d'un écran dans la pièce. Il reconnut la personne apparaissant sur ce dernier, il s'agissait de ce jeune homme, Carmine si ses souvenirs sont exacts. Et à en juger ce qu'il vient de dire, cela ne présage rien de bon.

-*Voilà au moins quelque chose qui pourrait être intéréssant.*

C'est ce que se dit le jeune homme. Sur ces mots, il rangea d'un geste vif son pistolet et d'un pas très calme, regagna le hangar. Plus loin, Meia qui cherchait à savoir pourquoi Dita entend elle aussi l'alerte.

-On en reparlera plus tard. Pour l'instant il y a plus important à faire.